Sunday, December 16, 2012

SIX SECRETS STRATEGIQUES POUR TRANSFORMER AVEC DIEU (3)

SIX SECRETS STRATEGIQUES POUR TRANSFORMER AVEC DIEU (3)

 

L’exemple de quatre lépreux (2 Rois 7:1-16)


L’intention ici n’est pas de déshonorer ceux qui souffrent de la lèpre. La lèpre est une maladie comme tout autre. Nous bénissons le Seigneur du fait que la médecine peut facilement guérir cette maladie. Au temps biblique, c’était odieux d’être lépreux. Les lépreux  devaient vivre en quarantaine, éloignés de la vie courante.
Dans le passage de 2 Rois 7, la situation d’Israël était misérable. La ville de Samarie était assiégée par les Syriens. La ville était plongée dans une crise sans précédent (2 Rois 6:25). Le roi lui-même en souffrait (2 Rois 6:27). Certaines familles avaient jugé bon de manger leurs propres enfants (2 Rois 6:24). Cette pratique est courante dans d’autres régions du monde aujourd’hui sous d’autres formes. Dans certains endroits, les gens sacrifient les membres de leurs familles en échange au pouvoir, à la richesse, à la réputation, à la promotion, à la réussite aux concours, etc. La crise peut nous conduire très loin, même au point de céder une partie de notre propre corps. Le changement qui découle de ces pratiques maléfiques est une déformation plutôt qu’une transformation, un esclavage plutôt qu’une vie de liberté et de réjouissance. Le roi de Samarie ne pouvait pas y revenir lorsqu’une des femmes complices de ces pratiques lui dévoila le secret (2 Rois 6:29-31).

Dieu veut notre transformation et non pas notre déformation. La bonne façon de nous sacrifier et de sacrifier nos gens, c’est de nous livrer et livrer nos parents à Christ comme des sacrifices de bonne odeur afin que nous ayons le renouvellement de notre pensée pour laisser Dieu transformer notre société (Romains 12:1,2).

Oui, la situation en Samarie était critique. La Bible parle de trois groupes. Le premier groupe est celui des habitants de Samarie. Ils sont assiégés;  pas de sortie ni d’entrée. Sans espoir, les habitants de la ville sont traumatisés par la peur et par la famine. Le deuxième groupe est celui des soldats syriens, les heureux vainqueurs. Ils ont campé non loin de là, se réjouissant de tous leurs butins de guerre. Enfin, le troisième groupe est celui de quatre lépreux mis en quarantaine quelque part. Ils ne pouvaient espérer recevoir de la nourriture de la part des habitants de la ville. Ils sont les plus misérables. Cet état de chose a réveillé leur conscience.

Les quatre lépreux ont pris conscience de leur situation: “Quoi, resterions-nous ici jusqu’à ce que nous mourrions?” (2 Rois 7:3). La prise de conscience est le point de départ de toute transformation. C’est le fait que vous réalisez humblement et honnêtement votre état actuel de faiblesse. La prise de conscience vous poussera à vous informer. En s’informant, les lépreux ont appris qu’il y avait de la famine dans la ville et que le camp des syriens était dans l’abondance. Ensuite, ils se sont mis à discuter entre eux sur leur sort. Ce moment de réflexion et d’échange les a poussés à établir trois hypothèses systématiques: 1) rentrer dans la ville c’est aller mourir de faim; 2) aller dans le campement syrien c’est risquer la mort mais avec la possibilité d’avoir à manger; 3) rester sur place c’est vouloir mourir les yeux ouverts.

Leur décision devait conduire à la transformation de leur situation. Ils ont pris le risque de rejoindre le camp syrien. Qui ne risque rien n’a rien, mais le plus grand risque, c’est de ne rien risquer. Si vous prenez le risque pour la transformation, vous ne serez jamais déçu, car Dieu veut la transformation des systèmes de ce monde. Même si vous mourrez, les générations d’après finiront par cueillir le fruit de la transformation. Le réformateur Martin Luther en Allemagne, le pasteur Martin Luther King, Jr aux Etats-Unis, et tant d’autres, sont de bons exemples. Les quatre lépreux ont amené la transformation dans la ville entière en décidant de ne pas garder leurs avantages pour eux-mêmes. Ils ont annoncé la nouvelle au roi et cette nouvelle a libéré la Samarie de la peur, de la famine et de la mort.

La transformation pousse toujours à la proclamation. Vous ne pouvez pas être transformé sans que d’autres s’en rendent compte. La transformation est à la fois individuelle et collective. Elle vous oblige à étendre votre bénédiction à d’autres. Les lépreux, bien que marginalisés par les principes qui ont régulé leur société, ont trouvé que cette bonne nouvelle qu’ils ont expérimentée eux-mêmes n’était pas à confisquer. Il fallait la partager avec d’autres. “Ils se dirent l’un à l’autre: nous n’agissons pas bien! Cette journée est une journée de bonne nouvelle; si nous gardons le silence et si nous attendons jusqu’à la lumière du matin, le châtiment nous atteindra. Venez maintenant, et allons informer la maison du roi” (2 Rois 7:9).

Là où il y a transformation, il y a pardon. Les lépreux pouvaient ne pas quitter leur trésor, mais pour l’amour des autres, ils ont cherché le bien-être de tous. Une bonne transformation est celle qui touche d’autres aspects de la communauté ainsi que d’autres membres de cette communauté. Dieu vous bénie pour que vous soyez un canal de bénédiction à d’autres.

La détermination est un autre élément indispensable au processus conduisant à la transformation. Toutefois, il faut insister sur le fait qu’il s’agit ici du courage à bien faire. Le courage à mal faire va plutôt déformer la société. Votre détermination devrait plutôt aider vos contemporains à jouir de la transformation.

Enfin, il importe de souligner un autre point intéressant, celui relatif à la nature ou à la classe sociale de ceux qui peuvent conduire la société à la transformation. Qui pouvait imaginer un seul instant que les lépreux seraient une source de bénédiction pour les habitants de Samarie? En raison de l’œuvre que Dieu a accomplie par leur entremise, les lépreux ont joui d’un laissez-passer spécial. C’est toujours comme cela quand Dieu vous élève! Même si vous êtes minoritaire, marginalisé ou d’un statut social moins attirant, votre courage et détermination peuvent être bénis par Dieu pour amener une transformation au-delà de toute attente. Si les syriens n’avaient pas pris fuite, les quatre lépreux seraient probablement mis à mort. La Bible dit clairement que c’est l’intervention de Dieu qui a fait entendre aux syriens un bruit des chars, et que ce bruit a semé de terreur dans leur camp (2 Rois 7:6). Quand les lépreux avançaient, les gens pouvaient les voir comme des malheureux, des gens voués à la mort, en boitant avec de bâton en mains… Mais Dieu les portaient sur des chars de combat! Le bruit de ces chars a chassé les syriens qui ont tout abandonné en faveur de ces quatre malheureux.

Notre Dieu, est un Dieu de renouvellement, de restauration, de transformation. Il cherche des partenaires pour atteindre cet objectif de donner une nouvelle forme à la vie et à la société. “Ceux qui se confient en l’Eternel renouvellent leur force. Ils prennent le vol comme les aigles; ils courent, et ne se lassent point, ils marchent, et ne se fatiguent point” (Esaïe 40:31). Dès que vous vous pointez, Dieu vous porte sur des chars de combat… Alléluia!

 

 

Dr Fohle Lygunda li-M
Senior Lecturer: African Christianity and Mission Studies
Head of the Department of Missiology
International Leadership University, Burundi
www.iluburundi-ftm.org
flygunda@yahoo.fr
Bujumbura, 16 Dce 2012

Six secrets strategiques pour transformer avec Dieu (2)

SIX SECRETS STRATEGIQUES POUR TRANSFORMER AVEC DIEU (2)

L’exemple de Jaebets (1 Chroniques 4:9,10)


La Bible atteste que Jaebets fut enfanté avec douleur, et c’est pour cela qu’il fut plus considéré par sa mère. Peut-être nos mamans peuvent nous décrire un peu ce qui se passait avec Jaebets. Qu’elle était sa situation, son état physique et psychique? Etait-il un handicapé physique ou mental? Avait-il de sérieux problèmes matériels ou financiers?

La Bible ne donne pas de détails sur Jaebets. D’ailleurs, il n’y a que deux versets de la Bible qui parlent de cet homme. Il n’était pas vraiment un homme populaire. J’ai eu même de la peine à le classer dans l’arbre généalogique des enfants d’Israël. Etait-il de la tribu de Juda ou de celle de Siméon? Nous pouvons pousser notre réflexion plus loin en se renseignant au sujet de l’héritage de Jaebets après le partage de la terre promise. En y arrivant, la région était partagée et confiée aux douze tribus, et chaque tribu se préoccupait de ses clans, chaque clan pensait à ses familles, et chaque famille confiait des portions de terre à ses membres. Quelle était donc la part de Jaebets?

Autant Dieu s’intéresse à chaque cheveu de notre tête, autant il s’occupe même de gens qui ne sont pas populaires. C’est pour cela l’histoire de Jaebets est retenue dans la Bible. Sans commentaire, la Bible dit que Jaebets “invoqua le nom de l’Eternel.”

Jaebets s’est probablement informé de sa situation et a réalisé l’état dans lequel il se trouvait. Ça n’allait pas bien pour lui! Comme tout enfant d’IsraëI, il a certainement reçu une “formation théologique familiale” dont l’enseignement fondamental portait sur la personne de Dieu. Il avait appris l’existence d’un être suprême, le créateur des cieux et de la terre, celui qui tient le monde dans sa main, celui qui a le contrôle sur tout l’univers. Chez les juifs, les parents avaient le devoir de parler de ce Dieu à leurs enfants, de génération en génération. Ils devaient placer la loi de Dieu contre le mur et au seuil de la porte. C’était le Shema Israël (Ecoute, Israël). Et la suite de cette déclaration était: “L’Eternel notre Dieu, est le seul Dieu” (Deutéronome 6:4). En outre, les Juifs savaient que “la terre et ce qu’elle renferme ainsi que le monde et ceux qui l’habitent sont à l’Eternel” (Psaumes 24:1). Ils furent bien au courant de cette offre de l’Eternel: “Demande-moi et je te donnerai les nations pour l’héritage, les extrémités de la terre pour possession” (Psaumes 2:8).

Jaebets n’en était pas ignorant. Il était au courant de toutes ces vérités qui célèbrent la grandeur, la toute puissance, et la providence de Dieu vis-à-vis de la faiblesse humaine. Jaebets “invoqua le nom de l’Eternel” en présentant sa situation à Dieu en quatre requêtes très précises :
“Bénis-mois”,
“Etend mes limites”,
“Que ta main soit sur moi”, et
“Préserve-moi du mal.”

En termes clairs, Jaebets a réclamé la transformation de sa vie personnelle (corps, âme et esprit) et de son environnement. Comme résultat, la Bible dit : “Et Dieu accorda ce qu’il avait demandé.” C’est la transformation!

Notre Dieu n’est pas limité! Il peut donner une nouvelle forme à notre vie d’une manière qui dépasse notre entendement. Nous ne devons pas avoir peur d’élargir les champs d’action de notre vie pour servir au maximum notre Dieu et notre environnement. Notre Dieu est un maxi-Dieu, et veut que nous le servions au maximum si nous l’aimons vraiment au maximum, “de tout notre cœur, de toute notre âme, et de toute notre pensée” (Matthieu 22:37).

Au temps de Jésus beaucoup de gens ont expérimenté la transformation parce qu’ils étaient honnêtes et humbles devant leur situation. Un des exemples frappants est celui du malade que Jésus a rencontré près de la piscine de Bethesda. L’homme souffrait d’une maladie chronique depuis trente-huit ans. Sa vie fut une vie de misère parce qu’il ne pouvait plus faire quelque chose par sa seule volonté. Tout dépendait des autres. Malheureusement il était abandonné à son propre sort. Pour avoir la guérison, l’homme devait se jeter le premier dans l’eau dès l’instant où l’ange y descendait. Mais son état ne lui permettait pas de se déplacer lui-même pour se jeter dans l’eau. Il passa désespérément plusieurs jours en ce lieu. En réponse à la question de Jésus de savoir s’il voulait la guérison, l’homme dit avec conviction: “Je n’ai pas quelqu’un pour me jeter dans l’eau” (Jean 5:7). D’après son information, la solution à son problème était de se jeter dans l’eau dès le passage de l’ange. Il n’avait pas eu d’information sur Jésus et ne l’avait pas connu. L’information qu’il avait reçue, et la connaissance qu’il avait acquise d’après ce qu’il a vécu en ce lieu, c’est que la transformation de sa situation viendrait de l’eau, et que s’il avait quelqu’un de permanent pour le faire parvenir dans l’eau à la première position, tout changerait. Quelle honnêteté et quelle humilité!

Certains prédicateurs blâment cet homme en disant qu’il lui fallait simplement dire “guéris-moi.” Il ne pouvait pas le dire parce qu’il ne connaissait pas encore Jésus. Le terme “seigneur” (Jean 5:7) qu’il utilise pour s’adresser à Jésus a plutôt le sens de politesse (papa, monsieur, sir). Il pouvait utiliser ce terme à n’importe quelle personne qui aurait manifesté d’intérêt à sa situation. Ce terme montre qu’il se sentait en position de faiblesse. Paul avait la même réaction sur le chemin de Damas lorsque, terrassé, il posera cette question à celui qui s’adressait à lui: “seigneur, qui es-tu?” (Actes 9:5). C’est un signe d’humilité. S’agissant du malade, quand les pharisiens lui demanderont l’identité de celui qui l’a guéri, il dira simplement “celui qui m’a guéri m’a dit…” (Jean 5:11). Plus tard, lorsque Jésus se présentera à lui, l’homme n’hésitera pas à publier que c’était plutôt Jésus qui l’avait guéri (Jean 5:15). Nous manquons souvent de zèle à proclamer Jésus tout simplement parce que nous ne l’avons pas encore personnellement connu d’une manière expérimentale. Le résultat de la transformation c’est la proclamation! L’humilité et la franchise de cet homme l’ont transformé. Jésus l’a guéri. Il a recouvré sa santé. Il pouvait dès lors travailler et gagner sa vie. Oh, c’est ça la transformation!

Le britannique William Carey est parmi ceux dont le récit historique a influencé ma vie.  Son dévouement fit de lui un laïc très engagé qui finit par être désigné pasteur dans une petite église baptiste, puis dans une grande église de la même dénomination. Cordonnier de profession, Carey mena une vie de basse classe. Il se maria à l’âge de 20 ans à la fille de son patron. Sa femme avait 25 ans. Après s’être informé de la situation malheureuse des Indiens sans Christ, il proposa aux pasteurs réunis en conférence que l’église devait envoyer des missionnaires pour prêcher l’évangile en Inde. Un pasteur expérimenté le reprocha sévèrement: “Mon fils, tais-toi! Si Dieu veut sauver les Indiens, il ne le fera ni par toi ni par moi.”

Carey s’humilia et se mit à réfléchir à partir de la Bible. Il releva les versets qui disent que l’église doit annoncer la bonne nouvelle ailleurs. Cette formation autodidacte le poussa à rédiger un livre de 82 pages. Lors de la prochaine conférence des pasteurs, il présenta ses idées et les appuya par les mots d’encouragement du prophète Esaïe: “N’ayons pas peur, élargissons nos limites, car nous nous étendrons de l’Est à l’Ouest, et du Nord au Sud” (Esaïe 54:1-5). A l’issue de cette réunion, une décision fut prise d’ouvrir un champ missionnaire en Inde. C’est ainsi que Carey est appelé le père des missions modernes.

N’ayons pas honte de reconnaître notre état de faiblesse et de limitation, et n’ayons pas peur d’élargir notre champ d’action. Jaebets, l’homme à la maladie chronique, et William Carey… chacun à sa manière et dans son contexte, ont expérimenté la dynamique de la transformation.

Dr Fohle Lygunda li-M
Senior Lecturer: African Christianity and Mission Studies
Head of the Department of Missiology
International Leadership University, Burundi
www.iluburndi-ftm.org
flygunda@yahoo.fr
Bujumbura, 16 Dec  2012

Six secrets strategiques pour transformer avec Dieu (1)


Six secrets stratégiques pour transformer avec Dieu
Vos actions d’innovation sont au cœur de la préoccupation de Dieu


Fohle Lygunda li-M
Pastor, Senior Lecturer, and Head of the Department of Missiology
International Leadership University
flygunda@yahoo.fr

Le sens de la transformation

La transformation est le contraire de statu quo ou de la routine. Par transformation, il faut entendre un changement, et non dans le sens d’une déformation. On parle de la déformation lorsqu’on transforme quelque chose en mal. Dans notre réflexion, la transformation est plutôt le fait de donner une nouvelle forme à quelque chose d’une manière positive. Cette chose qui était sans forme ou qui était déformée prend dès lors une nouvelle forme de l’excellence. Une orange mûre est bonne à consommer dans son état naturel, mais elle ne peut pas mettre longtemps. Quand on la transforme en jus embouteillé, elle peut servir pour une longue période tout en gardant sa valeur nutritive. L’orange est transformée, ou d’une certaine façon, elle est “déformée” en bien!

La transformation de la vie est un événement auquel aspirent naturellement les gens. Le contexte actuel ponctué par toutes sortes de difficultés pousse les gens à espérer un lendemain meilleur. La Bible elle-même apprend que Dieu a créé le monde pour le bien de l’homme, et qu’il l’y a placé comme agent de la transformation. L’homme était chargé d’achever certaines tâches amorcées par Dieu. Il devait gérer la création de Dieu, cultiver la terre, attribuer des noms aux animaux, etc. Même avec l’entrée du péché, Dieu a toujours agi dans le sens d’assurer une transformation dans la situation de l’homme. Et pour ce faire, Dieu utilise l’homme lui-même. On peut donc voir que l’homme est à la fois agent de déformation et de transformation! Pendant que la déformation vient du diable, la transformation relève du dessein de Dieu pour le bien-être de l’homme.

Dieu veut notre transformation (Romains 12:1,2; 2 Corinthiens 5:17). Aussi son son intention est-elle d’accomplir une nouvelle chose au milieu de nos inquiétudes (Esaïe 43:19), dans notre incapacité d’obéir à sa loi (Jérémie 31:31), et pour notre destinée éternelle (Apocalypse 21:5). Hier, aujourd’hui et demain… Dieu veut notre transformation.

Conditions d’une transformation profonde


Notre transformation est un lieu de rencontre de la faiblesse de l’homme d’une part, et de la puissance de Dieu d’autre part… de la petitesse de l’homme d’une part, et de la grandeur de Dieu d’autre part… de l’insuffisance de l’homme d’une part, et de la toute suffisance de Dieu d’autre part. Notre transformation ne peut se comprendre qu’à la lumière de cette rencontre-là. Tout part de la faiblesse de l’homme. Dès que ce dernier commence à prendre conscience de ses limites, les portes de la transformation s’ouvrent. Dieu vient et produit les actions qui donnent une nouvelle forme à la situation de l’homme. La Bible dit, “Si ce n’est pas Dieu qui bâtit une maison, ceux qui bâtissent travaillent en vain” (Psaumes 127:1).

Le processus de la transformation comprend plusieurs éléments dont les quatre préliminaires que sont l’information, la formation, la décision et l’action. C’est ce que nous voyons dans l’expérience de Néhémie. Il a reçu l’information sur l’état délabré des murailles de Jérusalem. Puis, il s’est mis à se former sur ce qu’il fallait faire de sorte que lorsqu’on lui demandera ce qu’il devait faire, les éléments de réponse soient disponibles. La décision et l’action s’en sont suivies. L’information qu’il va livrer à d’autres fait partie de ses actions et concrétise sa décision d’apporter une transformation à la ville de Jérusalem.

La transformation procède de l’information, de la formation, de la décision et de l’action. Là où les gens manquent l’information et la formation, les actions conduiront vers la déformation de leur société plutôt que vers la transformation. Certaines gens ne peuvent pas donner une nouvelle forme à leur vie, à leur ministère, à leur profession, à leurs activités, à leurs entreprises… tout simplement parce qu’ils manquent d’information et de formation. La routine et le statu quo sont les signes de misère volontairement endurée. L’ignorance tue, mais la connaissance ennoblit!

La Bible contient beaucoup de récits de transformation. Dans tous ces récits, les éléments que nous venons d’explorer ci-haut interviennent à différents degrés. Nous sélectionnons trois exemples ici: la prière de Jaebets qui a défié Dieu en lui exprimant son rêve d’avenir (1 Chroniques 4:9,10), la réaction de quatre lépreux qui se sont défiés en décidant de se rendre dans le camp de l’ennemi (2 Rois 7:1-16), et l’effort de quatre frères qui ont défié l’obstacle de manque de passage en apportant leur frère malade à Christ à travers le toit d’une maison (Marc 2:1-12).

 

De ces trois exemples, pour ne citer que ceux-là, se dégagent les éléments du processus qui conduit à la transformation, à savoir réflexion, honnêteté, décision, action, partenariat et détermination. Ces éléments sont comme des rayons d’une roue dont la force dépend du moyeu avec ses trois axes. Dieu est le moyeu agissant en Père, en Fils et en Saint-Esprit. Une fois de plus, “Si ce n’est pas Dieu qui bâtit une maison, ceux qui bâtissent travaillent en vain” (Psaumes 127:1).

1. Réflexion qui provient de l’information

2. Honnêteté de reconnaître notre limitation et de vouloir apprendre

3. Décision pour le changement

4. Action vers la solution

5. Partenariat avec d’autres pour produire la synergie

6. Détermination à atteindre le but
 
 








 

 

 

 

 

 



Dr Fohle Lygunda li-M
Senior Lecturer: African Christianity and Mission Studies
Head of the Department of Missiology
International Leadership University, Burundi.
www.iluburundi-ftm.org
flygunda@yahoo.fr
Bujumbura, 16 Dec 2012


DISCIPOLAT : UN APPEL DIVIN OU UN MOUVEMENT SPIRITUEL ?


DISCIPOLAT : UN APPEL DIVIN OU UN MOUVEMENT SPIRITUEL ?
Matthieu 28 :19,20
19 Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit,
20 et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde. [Louis Segond]
19 Therefore go and make disciples of all nations, baptizing them in the name of the Father and of the Son and of the Holy Spirit,
20 and teaching them to obey everything I have commanded you. And surely I am with you always, to the very end of the age. [New International Version]

1. En lisant Mt. 28 :19-20, quelle est vraiment la tâche principale confiée par Jésus à ses disciples ? Cochez une seule bonne réponse pour vous :
A. Aller
B. Faire des disciples
C. Baptiser
D. Enseigner

2. Toujours selon Mt. 28 :19-20, quel devait être le contenu de ce que les disciples de Jésus étaient appelés à enseigner ? Cochez une seule bonne réponse pour vous :
A. Tous les enseignements qu’ils ont reçus de Jésus
B. Toutes les prédications qu’ils ont entendu Jésus prêcher
C. L’obéissance à tout ce que dit l’Ancien Testament, la Bible utilisée par Jésus
D. L’obéissance aux enseignements reçus auprès de Jésus

3. Le discipolat est-il un appel collectif ou individuel de Dieu ? Cochez une seule bonne réponse pour vous :
A. Un appel divin destiné à tous les membres d’une église
B. Un appel divin destiné seulement à quelques individus
C. Un appel divin destiné aux chrétiens mûrs
D. Un appel divin destiné à ceux qui répondent à l’invitation du Christ (Apoc. 3 :20)

4. Le discipolat est-il un mouvement spirituel lié au temps, aux circonstances et aux endroits ? Cochez une seule bonne réponse pour vous :
A. C’est un mouvement spirituel qui vient et qui passe
B. C’est un mouvement spirituel permanent au sein d’une église active
C. C’est une partie de la vie d’une église missionnaire selon Jésus
D. C’est une des activités organisées dans certaines églises pour provoquer le réveil

5. De toutes les déclarations suivantes de Jésus sur le sens qu’il donne au mot « disciple », s’il vous était demandé de choisir une seule, dans le contexte actuel de votre église, laquelle auriez-vous retenue ? Cochez et donnez la raison :

A. Luc 14:26 : Si quelqu'un vient à moi, et ne hait pas son père, et sa mère, et sa femme, et ses
enfants, et ses frères, et ses sœurs, et même aussi sa propre vie, il ne peut être mon disciple. Et quiconque ne porte pas sa croix, et ne vient pas après moi, ne peut être mon disciple.
B. Luc 14:33 : Ainsi donc, quiconque d'entre vous ne renonce pas à tout ce qu'il a, ne peut
                        être mon disciple.
C. Marc 8:34 : Et ayant appelé la foule avec ses disciples, il leur dit: Quiconque veut venir
                        après moi, qu'il se renonce soi-même, et qu'il prenne sa croix, et me suive:
D. Matthieu 16:24 : Alors Jésus dit à ses disciples: Si quelqu'un veut venir après moi, qu'il se
                        renonce soi-même, et qu'il prenne sa croix, et me suive.
E. Jean 8 :30,31 : Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples, vous
                        connaitrez la vérité et la vérité vous affranchira.

Conclusion : Le discipolat : est-ce un appel divin permanent pour l’église du Christ ou un mouvement spirituel saisonnier à mener par l’église du Christ ? Comment s’y prendre ?
Dr Fohle Lygunda li-M
Senior Lecturer: African Christianity and Mission Studies
Head of the Department of Missiology
International Leadership University, Burundi.
www.iluburundi-ftm.org
flygunda@yahoo.fr
Bujumbura, 16 Dec 2012